"La myopie, ça se freine !", tel est le slogan de cette semaine nationale de la myopie du 20 au 26/11/23.
A l'heure actuelle en France, c'est une affection qui touche 1 enfant sur 5. Les études annoncent que 50% de la population mondiale sera myope en 2050, une véritable épidémie.
Si l'hérédité occupe une place prépondérante dans l'apparition de la myopie, aujourd'hui, des facteurs environnementaux sont devenus évidents : le travail intensif en vision de près (études, utilisation des écrans) et le manque d'exposition à la lumière naturelle.
La myopie n'est pas un simple défaut de vision, mais une maladie à part entière qui, en l'absence de prise en charge adaptée, peut entraîner des problèmes de vision durables (atteinte de la rétine, corps flottants, glaucome, cataracte..).
Les recherches récentes en la matière ont permis le développement de nouvelles technologies verrières pour freiner l'évolution de la myopie. Quel en est le principe? Les verres thérapeutiques de freination de la myopie sont composés de 2 zones visuelles : - la première, centrale, compensatrice de la myopie - la seconde, périphérique et de structure alvéolaire, permet d'optimiser la position des rayons lumineux périphériques sur la rétine, et ainsi limiter l'élongation de l'oeil et la myopie.
Les 2 acteurs qui proposent ce type de produit sont :
- Hoya avec le verre Miyosmart - Essilor avec le verre Stellest. Dans les deux cas, les études annoncent un ralentissement moyen de la progression de la myopie de 60%.
Cette technologie de verre peut être proposée chez l’enfant dès la première manifestation de la myopie, car plus la prise en charge est précoce, moins la myopie se développera.
Prévenir, dépister, freiner, telle est aujourd'hui la priorité de la filière visuelle. Et en tant que professionnelle de la vue, Lorène, opticienne diplômée, se tient à votre disposition pour tout complément d'information
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